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14/09/2012

Connaissez-vous le pasteur de l'Eglise baptiste du 102 rue d'Italie?

visual.jpgInterpellé par l'amour de Dieu et de ses amis

Chaque mois, nous vous faisons découvrir l’itinéraire d’une personnalité du protestantisme évangélique francophone. Dans cette édition, portrait de Patrick Deneut, pasteur baptiste à Marseille, après avoir été notamment responsable du développement des Eglises baptistes du Canada francophone
Comment êtes-vous venu à la foi?
J’ai grandi dans un milieu ouvrier assez réfractaire à la religion, en Belgique. J’ai vécu l’effervescence des années soixante en étant non-conformiste et un peu hippie. Mais je ne trouvais pas de sens réel à ma vie.
 
C’est alors que trois amis, Jean-Pierre, Alain et André, m’ont entouré et ont par leur empathie influencé durablement ma vie. Ils ont été très présents dans mon errance.

En juillet 1971, votre cœur a été transformé. Qu’est-ce que cela a changé pour vous?
J’avais 20 ans. Très vite, je me suis engagé dans mon Eglise, puis j’ai tout abandonné pour travailler au sein d’Opération Mobilisation (OM) et des GBU (Groupes bibliques Universitaires).
Cet engagement était d’autant plus grand que des personnes m’ont accompagné. J’aime dire que je n’ai pas été formé par des théories, mais par des modèles. J’ai essayé de prendre le même pli qu’eux. Cela a changé ma vie.

C’est-à-dire?
Par exemple, quand je travaillais au Canada, mon patron Bob Berry était un type formidable. Il me demandait souvent quels étaient mes rêves et comment il pouvait m’encourager dans ce sens. Il voyait que j’étais capable de davantage que ce que les gens imaginaient.

Au Rwanda, on vous a surnommé «pasteur Rukundo», ce qui signifie «amour». C’est aussi un héritage?
Bien sûr. Je m’exerce à vivre les mots que j’emploie et à nouer quelque chose d’utile. J’ai tellement été aimé par mes amis et par Dieu que j’ai ressenti le besoin de partager cet amour autour de moi. J’ai toujours aidé d’autres collègues et accompagné des pasteurs. Je continue d’ailleurs ce ministère de coaching.

Comment gérez-vous les moments de découragement?
Je sais que je peux toujours regarder à un grand Dieu qui n’a aucune limite. Il n’est usé par aucun temps. Les amis sont aussi l’expression visible de Jésus-Christ. Je suis reconnaissant que malgré les déracinements et les voyages, quelques amis m’accompagnent toujours.

C’est vrai que vous avez un pied dans toute la francophonie: Belgique, Canada, France, Luxembourg...
Un pied et une famille! Ria et moi avons quatre enfants. Un de nos fils est au Canada, un autre en Belgique, le dernier à Nîmes. Nous venons de marier notre fille à Paris cet été.

Vous dites souvent qu’un homme n’est rien sans son épouse…
C’est vrai! J’ai une femme formidable. Je n’aurais jamais pu faire ce que j’ai fait sans elle. Elle aussi a un ministère de soutien et d’écoute avec «A tes côtés», un groupe de parole déjà implanté au Québec, en Belgique, au Luxembourg. Et qui commence en France!

Propos recueillis par Isabelle Appy, publié sur le site www.christianismeaujourdhui.info le 20/8/12. 

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